Jusqu'à la Révolution, l'instruction était dispensée par un maître d'école, nommé et payé par l'abbaye, ou par les sœurs de Nevers, arrivées à Chelles en 1722.

Dans le premier registre de délibération à la séance du 16 février 1788, la mention du maitre d'école Louis Dumont sous-entend l'existence d'une classe à Chelles. Le 4 vendémiaire an XIII (25 septembre 1804) le conseil communal décide de recruter un instituteur en la personne de Louis Mathieu Caillot, né à Chelles et exerçant sa profession à Villeparisis depuis 4 ans. Le règlement stipule que ce dernier sera sous la surveillance civile du maire et de son adjoint et sous la surveillance morale et religieuse du curé.

Durant la première moitié du XIXe siècle, l’école est située dans une ancienne propriété de l’abbaye qui avait servi d’habitation aux Dames de Nevers. Les locaux sont particulièrement délabrés d'où la reconstruction du presbytère et l'école en 1822. En 1833, l'école communale reçoit soixante-quatre élèves (soixante garçons et quatre filles) dans une salle unique. Il existe deux autres écoles libres tenues par des particuliers. En 1848, l'école cesse d'être mixte avec l’arrivée d’une institutrice.

La décision de construire un nouveau bâtiment prit sa source dans une remarque faite en 1844 par l’inspecteur des écoles primaires du département et qui mettait en demeure la commune de Chelles de bâtir une nouvelle école en raison du délabrement de la bâtisse qui servait alors d’école mixte. Cette décision municipale ne fut toutefois prise que quinze ans plus tard et ratifiée par le ministre de l’Instruction publique le 13 octobre 1860. Un décret impérial du 6 février 1861 autorisa la commune à acquérir un terrain afin d’y construire des écoles et une mairie. Cet ensemble fut édifié à l’angle des actuelles rues Adolphe Besson et Louis Eterlet et abrite aujourd’hui le musée municipal Alfred Bonno. La construction est réalisée par l'architecte Mabille. L’inauguration eut lieu le 16 août 1862 en présence du maire, Félix Buignet, et du sous-préfet de Meaux.

Voir aussi la galerie sur la mairie de Chelles.

En 1852, suite à la loi Falloux qui supprime le monopole de l'Etat dans l'enseignement , une nouvelle école libre de filles s’installe à Chelles. Tenue par des religieuses augustines de Meaux, elle occupe les bâtiments d’une ancienne ferme ayant appartenu à l’hospice de Lagny, située à l’angle de la rue de Chessy et de la rue des Carrières (actuelles rues Jean-Veron et Alexandre-Bickart). Ces bâtiments, appartenant depuis peu à Jean-Jacques Gasnier-Guy, alors percepteur à Chelles, ce dernier les met à leur disposition. Au décès de Jean-Jacques Gasnier-Guy en 1872 les bâtiments reviennent à son fils, Philippe Ambroise Gasnier-Guy, maire de Chelles de 1884 à 1888, date à laquelle il est décédé. Sa veuve poursuit son oeuvre de soutien.

En 1977 l’institution devient mixte et compte 550 élèves. La place manquant, de nouveaux bâtiments sont érigés rue du Tir où le collège et le Lycée s’installent à partir de 1980. Le bâtiment rue Jean Véron est rénové en 2008.

Par la délibération du 27 mai 1878, le Conseil Municipal décide la création d'une caisse des écoles à Chelles. Les membres fondateurs sont MM. Eterlet, Besson, Gasnier Guy, Poncelet, le prince de Salm, Menier (de Noisiel). Le but principal de l'oeuvre est de propager l'instruction en recherchant les enfants qui ne vont pas à l'école et en engageant les familles à les y envoyer.

Le 8 avril 1888 est inaugurée l'école primaire. Elle a successivement porté le nom du Poncelet (à cause du nom de la place où se situait l'établissement), à partir de 1853 le nom d'école Buignet (à cause de la rue portant le nom de cet ancien maire de Chelles), puis enfin le nom du groupe Curie lors de son agrandissement en 1958.

A la veille de la Guerre de 1914, bien que la villa Lainé soit occupée par des salles de cours, les élus chellois reconnaissent la nécessité de construire un groupe scolaire pour filles et garçons au centre de Chelles. La guerre retarde les projets. Cependant après 1923, devant l’accroissement de la population de la commune, la municipalité envisage la construction de plusieurs nouvelles écoles.

Elle est édifiée à partir de 1923 pour les garçons.

Dès 1922, la construction d'un groupe scolaire est prévue dans les délibérations de la ville. L'école primaire Docteur Calmette est inaugurée le 4 décembre 1927 ainsi que l'école Delambre.

L’extension de la ville de Chelles vers le quartier Sud nécessite la construction d’un groupe scolaire en 1932. Georges LABRO en est l’architecte. Il s’agit, au départ, d’une école de filles avec une classe enfantine.

Elle prend le nom de Jules Ferry, en hommage au ministre de l’Instruction publique qui a adopté les principes de laïcité, de gratuité et le caractère obligatoire de l’enseignement public.

Cette école est d’abord connue sous le nom de la Villeneuve. Elle est financée en grande partie par la Compagnie des chemins de fer de l'Est puisque destinée surtout aux élèves des cheminots. Elle est baptisée du nom du médecin français (1853-1933) inventeur du traitement de la diphtérie par le sérum du cheval fin 1935 et inaugurée le 15 novembre 1936. Elle est bombardée le 29 mars 1944, reconstruite en 1950, et agrandie en 1956.

Le conseil municipal décide de donner au groupe scolaire de la Noue Brossard le nom de Georges Fournier le 19 mars 1955, savant astronome mondialement reconnu (1881-1954) et chellois dès 1913. L'école est inaugurée le 26 juin 1955.

A partir du second semestre 1955, la conseil municipal projette la construction, l'agrandissement ou l'aménagement de classes provisoires de plusieurs établissements scolaires : l'école des garçons de Wekzerka, l'école des Coudreaux, l'école Fournier, la construction du groupe scolaire Pasteur, l'école Villeneuve, extension du groupe Jules Ferry, etc.

Le projet de la construction du groupe scolaire débute en 1936. Il est alors identifié comme le groupe scolaire Henri Poincaré. Il prend finalement le nom du savant Louis Pasteur et est inauguré en 1959. Vers 1985, l'école est transformée un conservatoire de musique puis devient à nouveau une école en septembre 2015.

Le 8 février 1959, inaugurations à 11h des écoles Delambre filles et maternelle dans le quartier des Coudreaux, à 15h de l'école maternelle La Fontaine (actuellement écoles d'arts plastiques) et à 15h45 des écoles filles et garçons Louis Pasteur sous la présidence de Monsieur le Ministre de l'Education Nationale de l'époque. Le programme marathon se termine par un apéritif d'honneur en salle des mariages à l'hôtel de ville.

L'école des Arcades-Fleuries doit son nom à la rue éponyme. Pour l'anedocte, en 1960, le conseil municipal décide de donner le nom de Louis Braille à l'école du quartier des Arcades (anciennement cité "Champagne et Vosges") mais change de décision et, en mai 1963, vote pour le nom de "groupe scolaire des Arcades".

En 1960, les écoles maternelles et primaires de la Grande Prairie, nom issu du lieu-dit, ont été construits dans la foulée de l'émergence du vaste ensemble immobilier dans ce quartier.

Cette école porte le nom d’un médecin bactériologiste français (1863-1933) qui proposa la vaccination préventive contre la tuberculose. Elle fait l'objet d'une reconstruction dans les années 2000.

C’est le nom du lieu-dit où une résidence puis l’école ont été successivement construites entre 1965 et 1972. Appelé dans les délibérations du conseil municipal "pont de Forest" dès 1965, le nom se tranforme en "Pont du Forest" à partir de 1973.

C’est le nom d’un instituteur, Pierre Weczerka (1920-1944), résistant victime des nazis. Auparavant, ce collège était l’école Paul-Doumer, fondée en 1925, du nom de l’ancien président de la République. En 1986, de nouveaux bâtiments font leur apparition et agrandissent la capacité du collège.

Un projet de construction se décide dès 1958 pour la construction de 16 classes de primaire et 4 classes de maternelle. Mais ce n'est qu'en 1967 que le chantier est mis en route. L'école comprend alors 4 classes de maternelle et 12 classes de primaire.

Du nom de Georges Fournier (1881-1954), enseignant, membre de la Société astronomique de France, reconnu comme un grand spécialiste de la planète Mars. Président de la Société archéologique et historique de Chelles à partir de 1947, il favorisa l’installation du musée Alfred-Bonno et fut bibliothécaire.

Incendiée le 6 février et le 15 mai 2011, elle sera reconstruite en 2013 et ouvre le 3 septembre de la même année.

Le projet émerge en 1953 et produit un dossier de demande d'agrément de terrain le 12 novembre 1959. Il s'agit alors de 8 hectares à la Noue Brossard, où s'intallera le lycée provisoire. Dès la rentrée 1960, le conseil municipal décide d'y implanter 10 classes démontables y compris le réfectoire (délibération du 8 janvier 1960). Le 5 mai 1961, le Ministre refuse le terrain de la Noue Brossard et choisit un nouvel emplacement de 12 ha situé au nord du nouveau cimetière (quartier de la Madeleine) pour être ensuite relocalisé à l'est du territoire entre Chelles et la Villeneuve.

D'abord lycée provisoire, la première dénomination proposée est "Jehan de Chelles" au profit de "Edouard Herriot" et "Albert Camus" (délibération du 27 janvier 1961). Devenu lycée définitif, il est construit dans le cadre de la cité scolaire de Chelles implantée sur 17 hectares (délibération du 29 décembre 1964).

Le nom définitif de Gaston Bachelard, philosophe français (1884-1962) fut adopté pour désigner le lycée d’Etat polyvalent des établissements de la cité scolaire de Chelles le 26 juin 1987 parmi d'autres noms comme Camille Claudel, Jean-Paul Sartre, Boris Vian, Alfred Kastler ou même Georges Pompidou.

Ce lycée Professionnel fait également partie du projet de la cité scolaire de Chelles. En 1992, la construction de nouveaux bâtiments permet de faire évoluer les enseignements.

Louis Lumière (1864-1954) est connu avec son frère Auguste (1862-1954) pour leurs travaux qui permirent d’améliorer la photographie. Ils inventèrent ensemble le cinématographe en 1895.

Le lieu des Tournelles est une ancienne métairie royale et aussi une ancienne résidence des rois mérovingiens. Cette école porte donc le nom du domaine où elle a été édifiée (château des Tournelles). Rénovée et agrandie en 2005, le nom de Guy-Rabourdin lui a été associé en souvenir de l’ancien maire (1918-2001) qui occupa ce poste de 1959 à 1977.

Du nom de Claude Chappe, ingénieur français (1763-1805). L’école fut baptisée en référence à l’avenue, dénommée en 1896. En 1970, la ville décide la construction d’un groupe scolaire comprenant 12 classes élémentaires et 4 classes maternelles. Elle confie l’étude au Cabinet Bauve et Nicolas, architectes. L’entreprise GEEP Industries, retenue pour ces travaux abandonne le chantier ; c’est l’entreprise Trioux en 1972 qui reprend la construction. En 1971, 16 classes primaires et maternelles supplémentaires sont créées.

C’est le nom d’un célèbre peintre français (1796-1875). Il fut donné au collège situé aux Coudreaux.

Bickart maternelle I et Bickart primaire sont construites en 1973. Elles portent le nom d’un ancien maire, Alexandre Bickart, qui dirigea la ville au cours de deux mandats (1903-1911 et 1925-1929).

Bickart maternelle II fut construite en 1975.

Les travaux de construction débutent en 1976 mais l'école n'ouvre qu'en 1979. Le nom rappelle le lieu-dit « Les Aulnes », terrain marécageux où ces arbres étaient plantés.

Cette école tire son nom du Parc-du-Souvenir où elle a été construite.

Nom d’un lotissement créé vers 1925 dans le quartier de la Madeleine. Le Conseil municipal s’en est inspiré en 1977 pour dénommer le collège situé avenue Emile-Guerry et en 1978 pour une allée du quartier de Chantereine.

Ce nom provient du quartier et du lieu-dit désignant la montagne de Chelles.

C’est le nom du lieu-dit et de la Zone d’Aménagement Concertée (ZAC) située dans le quartier de Chantereine. La maternelle fut construite en 1979, suivi du primaire en 1980.

Il porte le nom de la voie d’accès à la cité scolaire, dénommée en 1972.

Du nom de l’un des architectes de la cathédrale Notre-Dame de Paris. Il fut inauguré le 16 juin 1993, mais accueillait depuis la rentrée 1992, 160 élèves de seconde. Une extension sera réalisée pour la rentrée 1998 au lieu de septembre 1995. Puis un second agrandissement en 2005 permet d'augmenter la capacité d'accueil de 650 élèves à 1400.

Elle ouvre ses portes le 3 septembre 2013

Inaugurée le 29 septembre 2018, cette école donne au quartier de l’Aulnoy l’école pour accueillir ses enfants dans d'excellentes conditions. 4 salles ont été conçues spécifiquement pour accueillir le centre de loisirs.