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Les odonymes féminins dans les rues de Chelles

Focus #16 : Film sur la Libération de Chelles en 1944.

Une ancienne pellicule argentique de 8mm dont la mention est « Libération de Chelles », est numérisée par les soins de Cinéam en avril 2024 sur demande de la direction des Archives Municipales. Ce document fait partie d’un don privé de Monsieur Roger Goujon, réalisateur du film et Chellois, au musée Alfred Bonno en octobre 1970.

Vous pouvez aussi suivre l'itinéraire des Américains lors de la Libération de Chelles le 27 août 1944, feuilleter la galerie de photos et archives de 1944, situer les rues et édifices chellois nommés en hommage de résistants et martyrs chellois (cliquez sur les titres pour accéder à ces contenus).

Ce film muet est, actuellement, le seul film connu d’une libération d’une ville par les américains du département de Seine et Marne en 1944. A l’occasion de la commémoration des 80 ans de cet évènement, la ville de Chelles le met à disposition. Il dure 8 minutes et 42 secondes et est composé de 4 parties :

Le film commence sur le pont de Gournay avec des panneaux d’avertissement et directionnels en allemand et en français.

Il faut savoir qu’il était strictement interdit de filmer durant l’occupation allemande. C’est la raison pour laquelle, M. Goujon filme le départ des Allemands depuis la fenêtre de l’hôtel du tabac, à la pointe de Gournay, rue du port, ou depuis chez lui, rue Auguste Prévost ou encore derrière des arbres. On y voit des troupes allemandes partant de la ville en camions, à motos ou à vélos (tirés par des camions), la passerelle et des habitations dynamitées à l’entrée du quai Auguste Prévost.

Plus besoin de se cacher pour filmer, les Américains arrivent, en chars, en jeep et camions depuis la route de Gagny vers le centre de Chelles et l’ancienne mairie. Ils sont accueillis en héros par les habitants qui sortent dans les rues et les acclament.

Plan sur la route de Villevaudé où des chars allemands ont été torpillés. Plan ensuite sur l’avenue de Claye, où on aperçoit les deux tanks des 4 Américains tués au combat. Le film montre également la mairie dynamitée en représailles par les allemands et le mur où des otages ont été fusillés le 25 août 1944. M. Goujon filme ensuite des tombes dans le cimetière en hommage aux fusillés.